Erydrin Nolidrïen, wake up crows of my memories

par **Nolidrïen** Mer 22 Aoû - 17:08

¤ Nom :

Nolidrïen

¤ Prénom :

Erydrin

¤ Race :

Elfe de la lumière

¤ Âge :

313 ans - apparence 25 ans environ

¤ Sexe :

Féminin

¤ Rang :

Noble (si possible)

¤ Métier

Maître d'arme (si possible)

¤ Description physique :

De prime abord, on remarque chez Erydrin son appartenance à la race des elfes. Une silhouette fine et élancée, une peau pâle à faire rougir d'envie les plus nobles demoiselles humaines, des oreilles en pointes ; la jeune femme a tout de l'elfe lambda. A ceci près qu'elle n'a pas la légèreté des traits de ses compatriotes, ni leur capital sympathie.

De manière générale, après avoir remarqué que la dame était une elfe, quelque chose gêne chez elle. Elle dégage quelque chose de différent de ses congénaires. Elle a une apparence plus froide et plus sauvage. Que ce soit son corps finement sculpté en musculature délicate mais efficace, ses jambes fuselées à la démarche animale ou les lignes de sa silhouettes plus découpées que la moyenne, tout en elle rappelle une vie guerrière.

Malgré cela, sa peau reste blanche, son corps harmonieux. Il n'y a que son aura chaotique, presque mystérieuse et intimidante, la rudesse de ses paumes et une poitrine peu développée qui trahisse son histoire. Ainsi que les marques sur son corps. Elles ne semblent être que des tatouages, dessins tribaux qui couvrent une grande partie de son dos, l'une de ses jambes et monte jusque sur son visage. Ces « tatouages » contribuent pour beaucoup à démarquer Erydrin de ses semblables.

Ce n'est pas faute de chercher à les cacher pourtant. Souvent vêtue de simples pantalons de cuir et de chemises d'hommes, surmontées de bustiers en tissus souples, il n'y a plus que la marque sur son visage qui soit visible. Malheureusement, ces tenues de baroudeur n'aident pas la jeune femme à arborer son rang, ni à s'attirer les bonnes grâces du tout à chacun.

Et ce n'est encore une fois, pas son air apathique qui lui viendra en aide. Pourtant, elle a un joli visage, beau même : une bouche finement dessinée aux lèvres boudeuses et délicates, un nez droit, ni trop long, ni trop court et surtout, surtout des yeux magnifiques. Ils sont comme deux bouts de ciel que l'on aurait enfermé dans un voile d'étoiles. Magnifiques et pourtant étranges et désapointants. Pour tout dire, ils ne sont pas de la même couleur. Le droit est bleu ciel, très clair et le second gris argenté. Les deux couleurs se rapprochent énormément, il est donc rare de remarquer cette petite différence de teinte de manière consciente. Son regard devient simplement difficile à soutenir, dérangeant dans certains cas.

Ce regard froid est accentué par des sourcils fins mais sévères, sombres ; tout comme la chevelure de la belle. Des cheveux longs, de la couleur des corbeaux, encadrent son visage de mèches folles tandis que le gros cascade dans son dos pour mourir dans le bas de son dos. Rarement totalement détachés, il est plus courant de voir cette tignasse sombre nouée en queue de cheval haut sur le crâne, parfois tressés également, pour des raisons purement pratiques.

¤ Description mentale :

Si l'on devait résumer Erydrin, elle pourrait ressembler à cela : « Cachée au fond d'un coffret, le phénix ne demande qu'à renaître de ses cendres mais de lourds corbeaux dansent autour de la boîte. »

Âme tourmentée, la belle ne doit son salut qu'aux barrières qu'elle a créées pour se protéger. Elle est comme une fleur sauvage: un coeur resplendissant entouré d'une multitude de défenses pour la protéger des prédateurs.

Les défenses en place sont nombreuses, un vrai blindage qui commence tout simplement par un grand secret autour de son passé. Erydrin n'en parle jamais, "parce que je n'en vois pas l'intérêt" pourra-t-elle expliquer à qui essayera d'en savoir plus. En vérité, c'est tout simplement très douloureux pour elle d'évoquer ses expériences passées. Alors elle se tait et conserve ses souvenirs bien enfouis sous une couche glacée. Mais elle ne veut pas oublier, bien qu'elle ait été tentée plus d'une fois de s'offrir une potion qui occulterait tout, elle est également consciente que sa force lui vient de ses blessures. Les oublier ne ferait qu'aggraver son cas.

Mystérieuse donc, l'elfe est également méfiante de nature tout autant que discrète. Silencieuse, presque réservée d'apparence, elle préfère tout simplement laisser les autres se pavaner et se glorifier tout seul, ne voyant aucun intérêt à se donner en spectacle. Le ridicule ne tue pas certes mais la fierté peut en prendre un sacré coup et c'est une personne fière. Loin d'être hautaine ou arrogante, sa fierté se lit dans chaque fibre de son corps, se voit dans chacune de ses attitudes, allant de son regard ferme à sa démarche ample et cadencée.
De fait, la sylvaine peut paraître froide ou sévère dans son comportement voire même complètement apathique et dénuée du moindre sentiment. C'est une simple apparence. Encore une fois, Erydrin n'est pas démonstrative, elle ne prendra par exemple pas la peine de rabrouer un insolent en public mais n'en pensera pas moins.

De nature plutôt calme, il est relativement difficile de l'énerver. La provocation est vaine, de même que les insultes et les menaces physiques. En revanche, certains sujets sont sensibles. Laisser échapper quelque chose qui blessera profondément la dame dans le but de déclencher sa colère est un acte purement suicidaire. S'il est compliqué de l'effaroucher, une fois qu'elle est en colère, elle est pire qu'une tornade. Glaciale et blessante, elle aura grand soin de faire en sorte que ses paroles soient venimeuses et ses coups fatals.

En effet, Erydrin n'est pas méchante pour deux sous mais ses ennemis n'ont qu'à bien se tenir. Dépourvue de la moindre pitié envers ceux qui lui veulent du mal, elle n'hésitera pas un instant à leur régler leur compte définitivement.

Ce caractère extrémiste et incompréhensible pour quiconque ne connait pas son origine, lui vaut une réputation peu flatteuse parmi les siens.
Et pourtant, derrière ce monstre de froideur se cache une personne attachante et adorable. Il faut simplement beaucoup de temps, de patience ou de chance pour entrevoir cette facette plus naturelle de l'elfe puisque comme une huitre, elle se ferme quand on essaie d'appuyer dessus.

Une fois en confiance, Erydrin, bien que toujours d'un calme effrayant, peut se révéler plus enfant qu'elle ne le laisse voir. Espiègle et originale, elle surprendra facilement son entourage par de petites attentions, des paroles douces et réconfortantes. Pour tout dire, elle n'aime pas lire de la tristesse dans les yeux des autres. Si quelqu'un tombe sous ses yeux, elle n'hésitera pas à le relever et le soigner. Elle se laisse particulièrement facilement attendrir par les enfants. Leur innocence et leur candeur est la fleur la plus précieuse à ses yeux. Une fleur qu'il faut préserver à tout prix, pour pouvoir la regarder et se laisser éblouir par elle.

L'elfe est ainsi pleine de contrastes. Tantôt insensible, tantôt émerveillée par la moindre petite chose, tantôt gai, tantôt triste, butée ou fuyante, elle peut paraître... déconcertante voire lunatique ou même incompréhensible. Tout dépend à vrai dire de la situation, si elle a bien dormi, s'il fait beau ou non, bref, tout dépend plus ou moins de l'humeur du jour.

Le seul moment où l'on est certain de ses attitudes et de sa constance, c'est lorsqu'elle prend les armes. Rompue à l'exercice, elle semble se fondre dans l'arme qu'elle tient pour ne laisser aucune émotion transparaître.

¤ Histoire :

Erydrin est la fille d'un mage et d'une guérisseuse. Elevée dans une famille noble, petite jamais elle ne manqua de quoi que ce soit. Elle reçut une éducation qui convenait à son statut social et cumula les précepteurs en tout genre. Musique, chant, dessin aussi bien qu'histoire elfique et globale, géographie, littérature elfique ou encore initiation aux cultes et à la magie. Pour tout dire, si elle était une élève calme et curieuse, elle ne démontra pas de talent véritable pour l'une de ces matières, bien qu'elle pût avoir une nette préférence pour les arts et la magie. Elle ne conserve pas grand chose de ses enseignements aujourd'hui cependant, à savoir qu'elle a "seulement" la possibilité d'accélérer la régénération de son corps lorsqu'elle se trouve en forêt. Elle possède également la capacité à manipuler quelques éléments de la forêt, au prix d'une dose importante de concentration. En somme, il lui faudra plus d'une heure pour réussir à faire bouger une racine là où les mages mettent quelques secondes.

Durant les cinquante premières années de sa vie, la jeune fille passa donc la majorité de son temps à étudier et à flâner dans les forêts, lors d'escapades que lui autorisaient ses parents. Souvent vêtue d'une petite robe aux tons pastels, la petite demoiselle partait donc explorer les alentours, s'extasiait devant la moindre fleur colorée ou le moindre animal qu'elle prenait plaisir à observer de longues durant et à flatter quand ils la laissaient approcher.

Enfance heureuse direz-vous. C'est vrai. Mais déjà le drame qui allait changer complètement la fillette se préparait.

Un jour, alors que l'elfe avait l'apparence d'une enfant d'une dizaine d'années, tandis qu'elle se promenait comme à son habitude dans une clairière, un peu plus éloignée de sa demeure que celles qu'elle fréquentait d'ordinaire, l'enfant tomba nez à nez avec un grand loup. Loin d'être effrayée par la bête, elle attendit patiemment qu'il daigne s'en aller ou qu'il accepte sa présence, comme le faisaient les renards et autres petits prédateurs des bois. L'animal resta immobile un moment à fixer la petite elfe puis repartit tranquillement dans la direction opposée. C'était la première fois qu'Erydrin voyait un loup. Et loin d'être la dernière.

Régulièrement après ce premier contact, le loup revenait vers la jeune fille. Grand, le pelage gris, des yeux de braise. Il faut l'avouer, c'était une belle bête; qui fascina complètement la petite Erydrin. Petit à petit, il s'approcha de l'enfant, recula pour se laisser approcher. Un jeu de cache cache s'instaura entre les deux êtres. Les mois passèrent et l'envie augmenta de toucher l'étrange animal.
Ce fut un soir d'automne.
Erydrin posa sa main fine sur le sommet du crâne du loup et la laissa retomber dans sa nuque, sur son dos, jusqu'à la pointe de sa queue. Heureuse comme tout et particulièrement vulnérable, elle ne comprit rien de ce qui se passa ensuite; ne sentit qu'une puissante douleur dans tout son corps avant de sombrer dans l'inconscience.

Le loup l'avait saisi à la gorge et déchiré vêtements et chair sur une bonne partie de son torse d'enfant. Puis ce fut un homme qui prit le relais sortant de son costume de loup avec une immense satisfaction. Magie? Erydrin n'en sut jamais rien. Elle le supposa seulement. Quoi qu'il en fut, le démon -car c'était bien un démon- attrapa sans ménagement l'enfant pour la traîner dans une caverne où il avait prévu de frapper. Là, il effectua tranquillement son rituel de possession, tout en constatant que les blessures sur le corps de la gamine se refermaient plus rapidement qu'il ne l'avait escompté.

Il ne pourrait s'en servir que plus rapidement.
Ainsi, dès le lendemain, la demoiselle avait perdu toute volonté propre alors qu'elle se dirigeait vers les siens. Ces yeux n'étaient plus que deux puits nuageux, sans âme. Possédée.
Ses parents l'accueillirent chaleureusement et la questionnèrent, ils étaient morts d'inquiétude. Ce fut le démon qui répondit avec sa voix, tâchant de rassurer les adultes.

La nuit qui suivi, le drame se produisit. Erydrin avait une soeur aînée, jusqu'à cette nuit-là. Sans entrer dans les détails, au petit matin, on retrouva la chambre maculée de sang, la petite possédée léchant convulsivement ses doigts pleins du sang de sa soeur. Elle fuit, tua encore et blessa puis fut finalement arrêtée. Elle fut emprisonnée et examinée. Ils voulaient comprendre pourquoi une enfant joyeuse et sans problème en était arrivée à de telles extrémités. Ils comprirent après plusieurs jours que la petite était sous le joug d'un démon et mirent tout en oeuvre pour l'en débarrasser. Ce fut long, douloureux et elle en garde aujourd'hui les séquelles. Son oeil gauche a gardé la teinte grisonnante de la possession et son corps est fardé de sceaux divers, pire que des cicatrices à ses yeux.

Après ce jour funeste, il lui fut difficile de se relever et de regagner la confiance de ses pairs. Tout était fini, elle avait changé, grandi trop vite et rien ne pourrait effacer les souvenirs de ses crimes. S'enfermant peu à peu dans son mutisme et sa douleur, le seul moyen qu'elle trouva pour survivre fut de se consacrer au maniement des armes. Canalisant la soif de vengeance qui dormait en elle et un certain plaisir pour la violence qui la dégoûte elle-même, héritage de ses journées de massacre, elle s'engagea corps et âme dans cette discipline.

Combattre, tomber, se relever et frapper encore, jusqu'à ce que ce soit l'autre qui tombe. C'est ainsi qu'elle fonctionna. Et c'est cette détermination qui calma son coeur en feu, cicatrisant doucement ses blessures. Elle apprit ainsi patiemment le maniement de différentes armes. Arc, épée et lance étant ses armes de prédilections. Mais elle toucha à tout et dépassa après de longues années tous ses professeurs ou les égalait. Bientôt vint le jour où elle n'eut plus rien à apprendre.

Il lui fallait trouver autre chose pour ne pas sombrer. Elle décida donc de devenir elle-même professeur et de se vouer à ses élèves, attendant le meilleur d'eux. Exigeante et dure, son enseignement était tout de même d'une grande qualité et elle obtint le titre de maître d'arme. Maître qui quitta son pays natal, peu enclin à la guerre pour se tourner vers des horizons inconnus où elle trouverait d'autres élèves.

Elle prit ainsi l'habitude de voyager. Formant un élève ici avant de disparaître, changer d'endroit.
Pour ne pas céder à la lassitude ou à l'ennui qui la ramènerait trop profondément dans son mal être.

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par **Skohvan Lukos** Sam 1 Sep - 16:32

Bonjour,

Je passe juste pour te rappeler que si ta fiche n'avance pas pendant une période trop longue, nous finirons par penser que tu ne veux plus nous rejoindre ou que tu as oublié ta fiche. Nous nous verrons alors dans l'obligation de la transférer dans la rubrique des fiches refusées. ^^'

J'espère que tu veux toujours la terminer, ça serait dommage sinon ^^'

Cordialement,
Skohvan Lukos

par **Nolidrïen** Sam 1 Sep - 18:41

Evidemment que je veux la terminer!
Même si ça n'en a pas l'air je bosse dessus xD
J'ai réécris toute la descrip physique et je compte bien finir la descrip morale ce soir ou demain et peut-être un bout de l'histoire aussi mais pour ça, j'attends Dante vu qu'on aimerait avoir un bout de BG en commun (il n'est pas dispo pour le WE) et moi j'étais en déménagement donc j'ai fais tout ce que j'ai pu =3

Wala, wala!

par **Skohvan Lukos** Sam 1 Sep - 20:34

D'accord, me voila rassuré Wink

Bon courage pour la finir!

par **Nolidrïen** Dim 9 Sep - 16:45

Cette fois-ci, je crois que j'ai fini ma fiche Very Happy

J'espère que je n'ai pas commis d'incohérence dans mon histoire. ^^'

par **Elindra de Yanovar** Dim 9 Sep - 17:54

j'aime beaucoup ta fiche, ton style d’écriture esr pas mal et ton histoire très interessente alors moi je te donne mon OUI

par **Nolidrïen** Dim 9 Sep - 18:26

Merci beaucoup :3

par **Astralÿs Wiz'Rakad** Dim 9 Sep - 19:29

Je te félicite pour ta très, très jolie fiche. Un bon style d'écriture, et je crois n'avoir vu que deux fautes d'orthographe (d'inattention, je crois).
Tu rentres très bien dans notre monde, alors je ne vais pas te faire attendre plus pour te donner ton second OUI et te valider.

Bon RP parmi nous ! Smile

par **Nolidrïen** Dim 9 Sep - 19:55

Yeah! Merci beaucoup Very Happy

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