Préparation au mariage [Elindra de Yanovar et Leye Xinthas]

par **Elindra de Yanovar** Sam 16 Juin - 20:52

Cela faisait maintenant quelques semaines qu’Elindra était revenu de son escapade à Onixion, son retour fut malgré tout apprécié par le conseil qui se demandait ce qu’elle avait bien pu trouver de si urgent là-bas au point de délaisser son futur trône.

Elindra sourit au conseil et annonça son mariage avec le roi des humains, l’assemblée fut silencieuse un long moment, alors Aradan pour ne pas laisser sa protégée dans l’embarras prit la parole et expliqua pourquoi se mariage était convenu, son amie le regarda avec admiration, il aurait fait un excellent roi. Mais le destin en avait décidé autrement son cœur était lié à celui de Leye et rien n’y personne n’y changerais rien pas même ce fichu conseil qui décidait toujours de tout. Cependant Aradan ce débrouilla comme un roi et le conseil fut ravie de cette union, il s’inclina devant Elindra et la félicita, tout le conseil sauf une elfe, Linawën Galdor, une drown, elle ne s’inclina pas et se mit à applaudir, affichant un petit sourire aux coin des lèvres, son regard remplit de haine, elle ne quittait pas Elindra des yeux et d’une voix glacial elle prit la parole :

- Bravo, votre altesse, nous allons mélanger notre race supérieure à celle des humains, appelez-moi le jour où le premier batard seras né !

Puis elle partit de la salle du conseil en claquant violement la porte, Elindra soupira, elle ne lui avait donc toujours pas pardonné malgré qu’elle lui est laissé sa place au conseil. Aradan fit sortir le conseil et s’approcha de son amie en lui souriant.

- Tu ne pensais tout de même pas que tout ce passerais bien, Elin, épouser un humain, mais où avais tu la tête.

Elle leva les yeux vers son ami, Aradan et elle se connaissait depuis la tendre enfance et ils ne s’étaient jamais quitter, c’était son confident, sa bonne conscience, sa seule famille, à lui elle savait qu’elle pouvait tout lui dire.

- La tête je l’ignore, Ara, mais mon cœur était avec lui …

Aradan caressa les cheveux de son amie, il le savait, il ne la laisserait pas seule dans cette épreuve.

- Et que faisons-nous maintenant, si on prépare ton mariage ici, tu peux être sûre que la drown vas tenter quelque chose.

Il fronça les sourcils, il ne l’aimait vraiment pas cette elfe, Elindra se leva de son trône et sourit à son ami en posant sa main sur son épaule.

- Elle s’appelle Linawën, et pour les préparatifs, avec Leye nous avons décidés que je séjournerais à Treilka et bien entendu toi tu restes ici pour gérer la contrée pendant mon absence.

Aradan n’essaya pas de dissuader son amie, il la connaissait, elle était obstinée et quand elle prenait une décision rien ni personne ne lui ferais changer d’avis. Elindra déposa un baiser sur sa joue puis sortit de la pièce, elle devait préparer son voyage, prendre ses plus belles tenues, elle devait être a la hauteur de toutes les femmes que Leye avait pu courtiser.

par **Leye Xinthas** Sam 16 Juin - 21:05

Leye rentra soucieux de son voyage à Onixion. Il savait que toutes les instances de son royaume seraient heureuses d’apprendre cette bonne nouvelle, autant au point de vue politique qu’économique. Cependant il l’y avait… les autres : toutes ces femmes qui ont aimé le roi Leye, qui l’on adulait espérant un jour l’épouser. Anya, la soi-disant favorite qui n’avait été que la plus humble et sage devant lui. Il se rappelait des promesses qui leur avaient fait, des rires de joies qu’elles avaient eus quand il leur disait des mots doux, des sourires coquins qu’il leur lançait…

Cependant là, il n’était plus question de tromper sa future femme, il en serait incapable, par amour et par respect pour les liens sacrés du mariage. Son ami et compagnon d’armes, Adriann galopa vers Leye, devinant ses pensées :

- Ça va être dure de les convaincre monseigneur, très dure même. Allez-vous y arriver ?

- … oh Raya, Aide-moi…

Les jours de voyage furent longs mais Leye ne trouva aucune solution pour échapper au massacre… Cependant il fut sauvé par un problème de taille qui touchait son royaume : un conseiller de haute envergure, Simbad Alienanto, qui avait été choisi par le roi lui-même pour son intelligence et son extravagance n’était autre qu’Adja Mönn, l’espion le plus connu de la rébéllion. Leye oublia complètement ses amantes, il était anéanti par la nouvelle. Il ne laissait rien paraitre aux yeux des autres mais cela l’avait quelque peu bouleversé. Il se rendait compte qu’il y avait des traitres partout. Il fut convoqué par le conseil, il devait juger le jeune homme le plus tôt possible pour montrer sa puissance face à l’ennemi. Il se changea, mis la tenue de la justice, un manteau sombre avec des bordures dorées et s’en alla dans la salle du trône. Tout le monde l’attendait, il prit une profonde inspiration et pénétra dans la salle. Là, il s’assit avec élégance sur son trône : l’espion était agenouillé devant lui et semblait être méconnaissable, ses longs cheveux noirs étaient parsemés de terre et de sang, ses yeux étaient animés par une flamme de haine, son regard annoncé la suite des évènements. Leye parla :

« Nous sommes ici en ce jour maudit, pour condamner Simbad Alienanto, ou plutôt devrais-je dire, Adja Mönn, espion à la solde de la rébellion et donc de l’Aigle Rouge. J’ai parlé, l’application de la justice commence. Monsieur John Houts, je vous écoute. »

Le nommé, représentant de la justice, s’approcha du roi. C’était un vieil homme aigri aux vêtements vulgaires, avec une bouche et un menton tombant. Il n’avait que très peu de cheveux sur le crâne et son regard indifférent et froid montrait parfaitement qu’il était devenu aussi sec et sévère que la justice elle-même.

« Votre majesté, l’accusé ici présent est bel et bien l’espion le plus recherché du royaume. J’ai moi-même trouvé en sa possession une lettre adressée tout particulièrement à l’Aigle Rouge écrite de sa main – il fit quelques pas, l’allure droite, le regard animait d’un plaisir malsain – elle stipule qu’il allait finir sa mission ce soir même. Je ne sais point qu’elle est cette mission monsieur, mais à la suite de cette découverte des plus outrageantes, nous avons fouillé ses appartements et nous avons trouvé des bocaux de sang dans un placard secret et d’autres lettres écrites par lui qui parle des rondes des gardes, de notre organisation générale et même de vous et de votre façon d’agir. Si fait, monseigneur, on ne peut plus douter des intentions de monsieur Mönn, c’est un espion ! »

Un brouhaha se fit entendre dans la salle. Les membres de la cour aimaient se divertir du malheur des autres. Leye frappa violemment sur son trône.

« Taisez-vous. Je laisse à l’accusé le droit de se défendre, Adja, je vous écoute. »

Adja se leva faiblement. Leye en profita pour observer et analyser ses moindres faits et gestes. L’homme qui était devant lui semblait dévasté. Il regardait autour de lui avec honte et désespoir. Ses cheveux abîmés laissaient parfaitement deviner le traitement qu’on lui avait infligé.

Leye fut sceptique, il lui semblait que cet homme cachait quelques choses et son intuition lui jouait rarement des tours. Il réfléchit quelques instants mais fut coupé par la voix du présumé coupable, une voix faible, suppliante mais à la hauteur de son possesseur.

« Votre majesté, que Raya m’en soit témoin, je ne vous ai pas trahi. Les bocaux sont remplis de sang animal. Je l’ai utilisé comme offrande à la déesse comme le souhaite la tradition. Ensuite si j’ai écrit des lettres parlant de vous ce n’est point pour vous trahir, c’est parce que… je vous… admire et ... »

« Fourbe menteur, avoue tes péchés » cria diaboliquement John. Le roi, frappa une nouvelle fois sur son trône :

« Monsieur Houts, je vous prie de vous calmer. Le soi-disant coupable n’a point fini de parler et pour l’instant, il a parfaitement réfuté vos preuves… continuez mon ami. »

« Merci votre majesté –il regarda Leye avec plus de confiance, il sourit faiblement comme il avait l’habitude de le faire et continua- ces lettres ne sont que des écrits qui parlent de l’organisation du royaume pour un livre que j’écris. Je vous en avais déjà parlé, si je ne me trompe. Quant à la lettre adressée à l’Aigle Rouge, mon roi, croyez-moi, je ne vous mens pas. Je ne l’ai jamais écrit, ceux ne peut être qu’un complot » L’homme se courba de tout son être. « Croyez-moi, je vous en supplie ».

Leye resta bouche bée, cet homme a la carrure forte, cet homme si fier habituellement, ce pilier exemplaire s’agenouiller comme un vulgaire pleutre. Il ressentit une once de sympathie pour cet homme si faible désormais. Houts au bord de la crise de nerfs, hurla comme le chien galeux qu’il était :

« Ah, satané insecte, osez mentir ainsi à la couronne, tu devrais être pendu ! Je… »

« Silence monsieur Houts, dois-je vous rappeler qui est le roi de ce royaume. Je ne vous permets pas de commenter les propos de monsieur Alienanto. De plus, je ne peux l’accuser sans en réfléchir sérieusement. Je suspends l’audience. L’élu a parlé. »

Leye se leva et fit signe au garde d’emmener le prisonnier au cachot en précisant qu’il devait faire au mieux pour qu’il est le confort adéquat. Tous ces évènements l’avaient chamboulé : il retourna dans ses appartements et s’endormit aussitôt dans son lit.

Les jours passèrent et Leye ne savait que penser de toute cette affaire. Il engagea des espions pour trouver des indices mais tout ne fut que vain : tout accusait son ami. Deux semaines s’étaient écoulés et Leye n’en pouvait plus de douter de cet homme, il demanda à Adriann et Katarina de l’accompagner dans les cachots pour avoir un tête à tête privé avec l’homme.

Il descendit dans les sous-sols et ordonna audience avec Alienanto. On lui ouvrit la porte de la cellule de l’homme. Tout d’abord il ne vit rien qu’une silhouette volante, puis une odeur de pourriture et c’est là qu’il comprit. Il ordonna qu’on libère le cadavre mais c’était trop tard. L’homme s’était pendu avec une corde. Adriann s’approcha du corps inerte et annonça que l’homme était un garde. Simbad s’était enfui. Une lettre, signée de l’Aigle Rouge, était posée sur le lit. Leye lut :

« La force, seigneur corrompu, vient de la détermination de chaque être dans ce bas monde. Votre manque d’autorité a permis à l’un de vos ennemis de s’échapper. Ne doutait point, nous serons bientôt à vos portes, pour défendre la liberté du peuple, des humains et du monde. »

Leye déchira le papier de rage : il avait été berné. Il frappa un seau d’eau qui renversa son contenu sur le sol crasseux. Finalement les trois compagnons repartirent, Leye ordonna des rondes plus fréquentes, un changement total de l’organisation du palais, des rondes de gardes plus fréquentes, des interrogatoires envers les gens de la cour par des élites et lui-même, un interrogatoire contre les élites, qu’on engage de nouveaux espions plus compétents (il ferait lui-même l’entretien). Une fois retournés sur la salle du trône ; ces conseillers accoururent vers lui :

« Monsieur, nous avons appris que la reine des elfes, Elindra de yanovar arrivait au château. Que s’est-il passé pour qu’elle souhaite vous voir sans demander la moindre audience. »

Leye s’immobilisa. Il avait complètement oublié de les informer de son imminent mariage. Il regarda Adriann avec une pointe de honte, il ne savait plus quoi faire. Un sujet se racla la gorge avant d’annoncer :

« Elindra de Yanovar, reine des elfes. »

Tous se retournèrent en la voyant. Leye accouru vers elle, lui baisa la main avec douceur. Bien qu’il ait totalement oublié l’arrivée de sa future femme, il était terriblement heureux de la revoir, il avait besoin de cette douce apparition après les évènements troublant des deux semaines précédentes. Il se retourna vers les sujets, tenant toujours la main de sa magnifique femme et dit d’une voix qui se voulait joviale :

« Cher membre de la cour, j’ai l’honneur de vous présenter ma future femme et votre future reine. Inclinez-vous ».

par **Elindra de Yanovar** Dim 24 Juin - 16:00

Elindra était sur le départ pour Treilka , elle avait donné ses consignes à son ami Aradan pour la régence du royaume pendant son absence, il fallait éviter aux elfes noirs de profiter de son absence pour prendre le trône et Aradan était parfait pour régenter à sa place.
Elle prit la route à l’aube, seule, malgré les recommandations du conseil qui aurait préféré la faire escorter, mais Elindra savait qu’elle avait plus de chance de faire un voyage sans danger seule que accompagner, elle passerait inaperçue. Encapuchonnée elle monta sur son cheval et galopa, laissant derrière elle son royaume en toute sécurité. Comme prévu son voyage se passa sans encombre et arriva même plus vite que prévu a Treilka, elle traversât la ville gardant son visage cacher, une elfe ici ne passerais pas inaperçue et ignorant ce que le peuple humain pensait des elfes elle préférait rester discrète. Elle arriva enfin devant le palais du roi, deux garde trônaient à l’entrée, elle descendit de sa monture et demanda à voir le roi, les gardes d’abords sur la défensive finir par la laisser entrer quand elle déclina son identité. Elle traversa le hall gardant la tête encapuchonné, les portes d’entrée à la salle du trône s’ouvrirent à l’annonce de son arrivée, elle entra timidement et s’inclina devant le roi qui s’était précipité à sa rencontre, il prit sa main pour y déposer un baiser , elle frissonna juste au contact de ces lèvres sur sa peau.

- Cher membre de la cour, j’ai l’honneur de vous présenter ma future femme et votre future reine. Inclinez-vous

Elindra se redressa et retira sa capuche, pour enfin se montré, l’assemblée qui se trouvait dans la salle du trône arborait des visages surpris, Leye avait-il oublié de les prévenir de son arrivé ? Si tel était le cas elle devait surement avoir l’air d’une idiote d’être arrivé comme cela, elle était nerveuse tous ses regards posé sur elle et se silence si pesant, elle afficha un petit sourire pour ne pas paraitre austère et serra sa main dans celle de son futur époux avant de s’exprimer devant la cour d’une voix douce et mélodieuse :

- C’est un honneur pour moi, de rencontré le peuple humain que je respecte et admire beaucoup

Elindra fit une révérence devant la cour pour montrer son respect sans lâcher la main du roi, puis elle se releva et regarda son tendre amour ne sachant quoi faire.

par **Leye Xinthas** Lun 25 Juin - 20:34

Leye fut agréablement surpris de voir Elindra garder contenance face au membre de la cour : elle était digne d’être une reine. Il posa sa main sur l’épaule frêle de l’elfe et ressentit quelques picotements parcourir son dos. Il eut un sourire tendre pour rassurer sa future femme puis s’adressa à l’assemblée.

- Mesdames, Messieurs, il est vrai qu’au vu de l’affaire des jours précédents, j’ai hormis de vous annoncer cette heureuse nouvelle. La reine des elfes et moi avons d’un commun accord décidé de nous marier pour allier nos forces face à des ennemies plus que redoutables : les vampires et les démons.
Elle est venue en ce jour pour préparer les festivités.
Membre de la cour, je vous ordonne de vous incliner devant votre future reine, Elindra de yanovar !

Tous se prosternèrent devant les deux élus, baissant la tête en signe de respect. Ensuite Leye prit la douce main de l’elfe et s’approcha des individus pour des présentations plus intimes : il lui chuchota au creux de l’oreille de petits conseils :

- Je te présente Augusto Memento, un humain à l’ouïe fine qui adore raconter voir même inventer des ragots, il faut s’en méfier ! – il s’exclama d’une voix forte et joviale – Augusto Memento, imminent membre du conseil de la justice.

Il continua ce double jeu pour la protéger des nombreux requins de sa cour. Il souhaitait tellement prendre soin, l’aider, la soutenir devant cette meute de faux sourires aux voix acerbes. Enfin il aperçut Adriann et sourit avec joie sans murmurer le moindre détail à Elindra : le soldat aux cheveux blonds avait toute la confiance du roi.

- Je vous présente Adriann, général de l’armée humaine et mon plus fidèle ami, je crois que vous l’avez déjà rencontré ! Si vous avez la moindre interrogation et que je ne puis point vous répondre, c’est à lui qu’il faudra en parler. Je…

- Votre Altesse… Puis-je vous parler ?

Leye se retourna vivement et avala durement sa salive en contemplant celle qu’il avait désignée comme sa favorite, la belle Sophitia aux cheveux de flamme. Il la dévisagea gravement avant de répondre d’un ton glacial :

- Je vous suit madame – il baisa la main d’Elindra en lui faisant un clin d’œil – je reviens ma douce.

Il s’en alla à la suite de Sophitia tout en songeant honteusement :

*Cette fois, il faut assumer*

par **Elindra de Yanovar** Lun 2 Juil - 15:10

Elindra, suivit son futur époux en écoutant attentivement ces conseils qui lui murmurait à l’oreille, elle gardait son sourire et inclinait légèrement la tête en passant devant les membres de la cour.

- Augusto Memento, imminent membre du conseil de la justice.

Elle lui sourit et le dévisageât discrètement, c’était un homme grand et fin au regard légèrement sombre et au sourire peu convaincant voir hypocrite, lui faire confiance serait surement une erreur, mais Elindra n’avait pas pour habitude de juger sur un physique ou une impression elle préférait se faire sa propre opinion et avec Augusto elle était sure qu’elle ne tarderait pas à l’avoir.

- Je vous présente Adriann, général de l’armée humaine et mon plus fidèle ami, je crois que vous l’avez déjà rencontré ! Si vous avez la moindre interrogation et que je ne puis point vous répondre, c’est à lui qu’il faudra en parler. Je…

Elle s’inclina devant Adriann et lui sourit, elle était ravie de le revoir, elle n’avait que très peu conversé avec lui mais elle l’aimait bien c’était un homme juste et aimais beaucoup sa compagnie, elle s’apprêtais à lui dire bonjour quand une voix féminine se fit entendre :

- Votre Altesse… Puis-je vous parler ?

Elindra se retourna dans la direction de la charmante voix qui avait plongé la cour dans un silence légèrement pesant. Une magnifique jeune femme aux longs cheveux roux et aux yeux verts persan se trouvait debout devant eux, elle portait une robe couleur or qui lui allait fort bien, elle dévisageât Elindra puis son regard se tourna vers le roi. Leye paru troublé voir même gêné par l’arrivée de cette charmante jeune femme, il se tourna vers Elindra, lui fit un baise main en lui disant qu’il s’absentait un moment. Elindra de son côté n’était pas du même avis, comment pouvait-il la laissé seule ici, déjà qu’il n’avait pas prévenu de son passage mais voilà qu’il s’absentait alors qu’elle venait juste d’arrivée. Elindra ne se déroba pas, elle prit une profonde inspiration et parla fort pour que tout le monde puisse entendre :

- Majesté, vous n’allez tout de même pas déjà me quitter alors que je viens d’arriver, j’ignore sur quel sujet cette charmante jeune femme désire s’entretenir avec vous mais je suis sure que cela peut attendre quelques temps.

Elindra se rapprocha de son futur époux, glissant une main délicate dans son dos et souris a la jeune femme.

- Je suis navrée, de vous empêcher de conversé avec votre roi… mademoiselle ?

Elindra continua de lui sourire attendant que cette jeune femme se présente à elle, elle pouvait malgré tout lire sur son visage, un certain mécontentement dut surement à son intervention, mais qu’importait, Leye était son futur époux et il était hors de question qu’une jeune femme aussi belle soit elle vienne gâcher se moment qu’elle attendait temps.

par **Leye Xinthas** Mer 4 Juil - 16:08

Leye eut un petit sourire de tendresse pour Elindra, il avait été agréablement surpris qu’elle prenne cette initiative et son bras autour du sien était des plus grisants. Il posa sa main sur celle d’Elindra mais la voix de la douce prétendante interrompue ce moment de pur bonheur.

« Je me nomme Sophitia, madame, je suis la favorite de votre futur époux. Quand je dis favorite, je dis celle qui partageait ses nuits, ses pensées et ses désirs. C’est pour cette raison que je dois questionner Votre Majesté sur certain rebondissement. Je… »

Leye lui coupa la parole, de quel droit parlait-elle ainsi à sa future femme. Cependant il ne parut point énervé et parla d’une voix forte et calme à destination de son ancienne favorite :

« Sophitia, comme vous le savez, je vais me marier à la reine des elfes. Je vous prie donc de me pardonner si je vous ai un jour laissé entendre que vous serez à sa place. Bien que j’aie parlé de vous en tant que ma favorite, cela n’engageait rien de ma part. Veuillez donc vous agenouillez devant votre future reine et demander pardon pour votre insolence. »

« Mais… »

« Il n’y a point de mais, mademoiselle, vous avez manqué de tact envers Elindra de Yanovar. Excusez-vous ou je me verrai dans l’obligation de vous mettre aux arrêts. »

La jeune femme rousse s’agenouilla et demanda pardon à la reine des elfes avant de s’enfuir tristement. Leye savait qu’il l’avait terriblement blessé et que ce n’était point de la faute de la jeune femme si les circonstances étaient telles qu’elles étaient aujourd’hui. De plus, il est vrai qu’il avait partagé beaucoup de choses à ses côtés, des souvenirs, des moments de joie, cependant il aimait désormais Elindra, il n’y avait plus de place donc pour elle. Il se promit en son for intérieur d’aller discuter avec elle un peu plus tard et emmena la belle elfe dans la salle du conseil où il pourrait parler en paix des évènements à venir.

Il la fit asseoir et lui tenant la main devant toute l’assemblée réunit, il dit :

« Ma douce femme, une… difficulté a entaché mes dernières nuits... jours pardon. J’ai donc oublié de prévenir ma cour des festivités prochaines. Je tenais donc d’abord à vous présenter mes excuses. »

Il baisa la main de la demoiselle et s’agenouilla devant elle. Toute la cour en fit autant comme le souhaitait le protocole. Puis il se leva et d’un ton solennel, il dit :

« Cependant sachez que j’ai moi-même motivé l’ensemble de mes troupes et de mes concitoyens. Les plus grands artisans travaillent encore aujourd’hui pour améliorer nos richesses et nos savoirs en matière de construction. Nous avons accompli de telle prouesse que nous avons réussi à fabriquer un bouclier qui utilisé à bon escient saura protéger nos peuples. Nous avons mis au point aussi des centres stratégiques pour contrecarrer de possible invasion. Sachez, que mon peuple ne cesse de croître de jour en jour, il serait donc mal à visé que votre race se permette de nous considérer comme des êtres inférieurs à eux. Nous avons certes des faiblesses de taille, mais notre volonté et notre soif d’évolution savent diminuer notre caractère si imparfait. Je dois donc vous dire, pour mon peuple et mon royaume, que nous n’accepterons pas un mariage avec un peuple qui nous traitera comme des moins que rien… »

Leye savait qu’il avait été froid et peut-être même injuste avec elle mais il se devait de prévenir la belle pour assurer une égalité parfaite entre les deux peuples. Il eut beaucoup de mal à ne point succomber aux yeux ronds de la demoiselle et détourna même son regard pour ne point flancher. Il détestait la façon dont il avait parlé mais cela importait peu désormais, les conditions étaient données.

par **Elindra de Yanovar** Sam 8 Sep - 11:45

Le discours de Leye fit comme un coup de poignard dans le cœur d’Elindra, il est vrai que les elfes se sont crus supérieures aux autres races et notamment à celle des humains, mais Elindra en montant sur le trône désirait changer cela, son peuple fut décimé par cet orgueil et elle espérait qu’il avait appris de ses erreurs. En s’unissant à Leye, elle voulait d’une part prouver la force et l’ingéniosité dont faisaient preuve les humains et d’une autre part parce qu’elle l’aimait. Elindra regarda autour d’elle, la cour était silencieuse attendant surement une réponse a ce discours, elle prit une profonde inspiration, afficha son plus beau sourire et se leva, elle voulait s’adresser à la cour entière et pas seulement au roi. Elle remit ses cheveux derrière ses oreilles pointus et s’éclaircit la voix :

- Peuple de Treilka, je sais que pendant de nombreuses années vous avez été bafoué, humilié par mon peuple et celui des autres contrées mais sachez que aujourd’hui je ne désire qu’une seule chose remettre votre peuple à sa juste valeur, c’est vrai que vous ne savez pas manier l’art de la magie comme les elfes ou bien très peu, que vous n’êtes pas non plus doué d’une rapidité extraordinaire comme les vampire, ni extrêmement fort comme les démons mais vous avez beaucoup d’autres cordes à votre arc....

Elle marqua une pause, pour observer les réactions de la cour, qui pour le moment restait silencieuses, certains semblaient admiratifs d’autres cependant restaient septiques.

- Oui peuple de Treilka vous êtes doués en bien des choses que nous autres elfes ignorons, comme l’ingénierie, vous êtes de fervent constructeurs, votre cité fortifiée le prouve et personne encore aujourd’hui n’a osé l’assiéger, vous êtes de bons stratèges bien meilleurs que les elfes. Votre force à vous c’est votre honneur, votre courage et votre intelligence en unissant nos deux peuples par un mariage nous formeront une alliance que beaucoup craindront , l’art de la magie et du combat allié à la stratégie et l’ingénierie feront de nos deux peuples les plus grands de tout fanthaisia et je m’engage moi Elindra de Yanovar élue des elfes et futur souveraine de Simula à juger et punir le premier elfe qui osera vous rabaisser.

Elle reprit son souffle et se rassit, elle avait terminé son discours et espérait les avoir convaincu, elle osa enfin tourner son regard vers le roi qui avait été silencieux pendant tout ce temps, un regard dont on ne pouvait pas deviner l’expression.

- J’espère Monseigneur que je vous êtes rassuré et si jamais ce n’étais pas le cas j’en suis désolé.

Le ton de sa voix était sec, mais il le méritait bien après tout il l’avait quelques peu vexé et c’était sa façon à elle de le lui montré.

par **Leye Xinthas** Sam 8 Sep - 14:17

Leye qui avait été froid dans son premier discours, comprit parfaitement la réaction sèche de sa tendre et douce future femme. Il la regarda avec une profonde tendresse dissimulée derrière un masque d’entente officielle. Il ne fallait pas montrer le moindre signe de faiblesse devant sa cour et ses potentiels ennemis. Il l’écouta avec attention et admira discrètement sa voix cristalline, son sourire charmant et ses yeux malicieux. Son discours était digne d’une reine, il le savait et il fut profondément touché par cette solitude et cette douce preuve d’amour. Il lui baisa doucement la main et la contempla avec douceur avant de se tourner vers sa cour et dire d’une voix forte :

« Mes amis ! Je suis heureux de vous annoncer le mariage de votre roi, Leye Xinthas, avec l’élue, Elindra de Yanovar ! Désormais, tout est au mieux, nos peuples sont égaux et essayerons ensemble de combattre les injustices de ce monde ! Qu’un bal soit organisé pour fêter cette union ! Que tout le monde puisse y voir par là le bonheur de nos deux nations ! Et que la douce reine de nos terres soit accueillie avec tout le mérite de son rang. »

Beaucoup de personnes semblèrent joyeuses de voir cette entente se crée. D’autres plus discrets, cachèrent leur désapprobation. Il existait encore dans ce bas monde des hommes qui pensaient que les humains étaient la race suprême qui dominerait le monde. Ces hommes avaient déjà fait de nombreux actes de rébellion mais rien de bien alarmant. Ils se cachaient dans la cour, dans les tavernes, dans des lieux secrets du royaume et conspiraient encore et toujours contre le roi.

Leye contempla son petit monde avec l’espoir qu’un jour les peuples seront unis en toute égalité et que sa reine et lui pourront vivre en paix dans un royaume juste et apprécié de tous. Bien sûr, il n’était pas stupide au point de croire que ce monde existerait un jour, ce n’était là qu’un songe idyllique, irréalisable, une utopie ! Cependant en voyant sa femme si sublime et si pure regardait son peuple avec autant d’amour, il avait envie de croire en l’existence d’un monde meilleur.

Il regarda autour de lui avec un petit soupir de mélancolie : dans Fanthaïsa, la guerre et le chaos existait depuis fort longtemps, l’histoire en témoignait fort bien… Il était sûr, par exemple, que les démons n’accepteraient jamais de se lier d’amitié avec une « race inférieur »... Leye se secoua la tête, il n’était point le moment approprié pour penser à cela.

Il scruta son peuple avec fierté et empoigna la main de sa reine. Puis après des élans de joie de la foule, il lui sourit sincèrement, sans ironie, avec toute la fougue d’un jeune garçon innocent qui venait pour la première fois de sa vie de gouter au bonheur.

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Préparation au mariage [Elindra de Yanovar et Leye Xinthas]

Préparation au mariage [Elindra de Yanovar et Leye Xinthas]

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